jeudi 1 février 2007

Le Panama

Panama – Le 21 Janvier

Après un voyage mouvementé (3h de retard à Paris et 1h30 à NY), nous voici enfin arrivés à l’hôtel ! Ouf ! Nous n’avions ni le nom, ni le numéro de l’hôtel où nous devions coucher. A l’accueil, on nous donne un petit message de la part de Noémie et Guillaume : RDV est pris demain 10h. Le temps d’envoyer un chti mail aux parents pour les rassurer et nous partons au lit.


Je réussi à m’endormir rapidement. Pour Oliv ça sera plus dur.
Le lendemain matin, nous sommes réveillés à 7h. Nous décidons d’occuper notre temps avec un petit déj. Oliv se lance dans « l’exploration » de la culture locale et commande un desayuno panameno avec un higado (?). Il s’avèrera plus tard que le hidago en question était du foie de veau !
On envoie un petit mail aux parents pour re-rassurer puis on monte chercher Noémie et Guillaume dans leur chambre. On les attrape juste au réveil. L’équipe ainsi formée, nous voilà prêts pour explorer Panama City !

Notre 1re étape : acheter les billets de bus pour rejoindre David cette nuit. Nous nous dirigeons vers la plaza Cinque de Mayo où passent les bus qui nous emmèneront vers le terminal central. La rue est remplie de petites échoppes aux enseignes peintes. C’est étonnant comme tout à l’air développé et pauvre à la fois.


À la plaza de Mayo, nous prenons le bus, dont la destination est inscrite en typographie grossière sur le pare-brise. Ici, les bus sont des anciens school bus américains redécorés par leur propriétaires. On ne paye pas à la montée. Le trajet coûte 25 cents. Dans le bus, sur le miroir qui sert au chauffeur à « surveiller » ses passagers, on peut lire un extrait de la Bible.


Nous sommes dimanche aujourd’hui et tout le monde est à la messe. Les magasins n’ouvriront qu’à partir de 12 h.
La gare routière est immense et toute neuve. Nous prenons nos boletos pour le bus de 00h00.
En face de la gare routière, se trouve un gigantesque centro commercial très moderne. Il y a même un ZARA !!! Nous faisons le plein de bouteilles d’eau dans un supermarché à côté.

Ensuite re-bus, direction : Los esclusas de Miraflores. Enfin nous allons voir le canal ! Et, effectivement, c’est très impressionnant ! Nous avons de la chance, un bateau arrive justement à l’entrée du premier bassin (il y a 3 étages d’écluses). Nous regardons, attentifs, la manœuvre. Le bateau (un gazier) est guidé dans le couloir de l’écluse par 6 petites locomotives qui veillent à ce que la coque ne touche pas les parois du bassin. Il n’y a qu’une marge de 60 cm de chaque côté ! Nous restons un moment devant les écluses puis visitons le musée (qui est très bien fait). Nous apercevons un cargo chargé de 6000 conteneurs. La taille est impressionnante.


Après le canal, direction le parc métropolitain de Panama. Là-bas, la forêt est restée intacte. Après un long effort de marche au travers des palmiers, bananiers et autres fourmis coupeuses de feuilles, nous arrivons sur le mirador, d’où nous avons une vue imprenable sur Panama. Nous croisons un paresseux qui ne semble pas dérangé par notre présence. Sur le chemin du retour nous croisons : une micro-grenouille, un papillon « œil de chouette » et une bel oiseau rouge.

Il est 18h, la nuit tombe. Nous mourrons de faim. Direction la vieille ville : casco viejo, pour trouver de quoi remplir nos estomacs de routards. Nous nous posons sur la terrasse d’un resto. La vieille ville est magnifique avec son architecture un peu coloniale, mais elle tombe un peu en ruine.
Ensuite, nous nous affalons sur un banc près de la plage. Vue directe sur la vieille et la nouvelle ville de Panama. J’en profite pour faire un petit somme. nous rentrons à l’hôtel récupérer nos affaires puis vamos à la gare routière.



00 h 10 : nous embarquons direction David.

David – 22 janvier


6 h 10 : Nous venons de nous faire réveiller par le chauffeur du bus : « Hola caballeros ». Le voyage est passé vite. Nous sommes encore transis par le froid de la clim’. En face du terminal, nous trouvons un petit resto. À la terrasse, nous commandons un petit-déj typique : œuf + pain + queso pour Oliv, Guillaume et Noémie et tortillas pour moi. Le jour se lève tout doucement.

Le desayuno engloutit, nous rejoignons la casa de Bladi y Manou. Emmanuelle nous attendait. Elle est toute maigre ! Leure maison est grande et ils ont un petit jardin derrière avec un arbre à noix de cajou dedans.


La première chose que nous faisons en arrivant, c’est passer sous la douche retirer la couche de poussière qui s’est accumulées depuis 24 h. Puis, tous ensemble (avec Emilie et Amélie), nous rejoignons le centre de David. On récupère les parents, le frère et sa copine de Manou, direction les magasins pour une matinée shopping.


Les rues de David sont remplies de centro commerciale qui vendent de tout et n’importe quoi en très grande quantité. Jean-François (papa de Manou) trouve un costume pour le mariage de sa fille. Les autres errent de magasins en magasins.

11 h : nous nous dirigeons vers l’église où nous devons retrouver Noémie. Au passage, nous nous achetons une noix de coco fraîche pour en boire l’eau. C’est délicieux ! La chaire est molle car la coco est très jeune, sa peau est orangée, pas encore marron foncé comme nous la connaissons en France.

Plus tard, nous retrouvons Bladi+Manou à leur casa. Ils nous emmènent manger dans leur « cantine » juste derrière la maison. Je mange un pattina de puerco avec des patacones (bananes plantin), des haricots et du arroz (riz). Miam !


Au marché aux fruits, nous avons vu des patacones entières. Nous y avons acheté des petites bananes. Noémie a pris des maracujas. Les fruits sont gros et jaunes (pas du tout sec et violet comme chez nous). Après le repas, direction Dominical : le village des parents de Bladimir.
La route est longue et circule dans les hauteurs de Panama. Au passage, nous nous arrêtons manger un durros : purée de fruits frais glacée. La pause est courte car nous avons beaucoup de chemin. Le paysage est magnifique ! On voit parfaitement ce qu’à dû être l’activité sismique il y a des millions d’années. La terre est toute compressée, tordue en une multitude de petites montagnes.


Après 2 h de route, nous débarquons à Dominical. Il faut traverser le terrain de foot du village pour rejoindre la maison des parents. Le temps a changé. Il fait gris, nuageux, 25°C et 90% d’humidité.

La maison de Bladi est toute en bois, béton et tôle. Nous mangeons du riz+haricots accompagné de pollo cuit comme un tajine. En dessert, nous avons du riz au lait gingembre+cannelle. Les parents de Bladi sont très accueillants. Dans la « cour » de la ferme, il y a un caballo. Vincent, Amélie et Noémie font un petit tour sur son dos.



La journée fut riche.