mercredi 31 janvier 2007

David – Samedi 27 janvier

Lever 5 h 30. Nous avons rendez-vous à 6 h chez Manou pour aller aux mangroves. Ariel doit nous emmener mais il n’est toujours pas levé. Nous élevons la voix, puis Guillaume frappe plusieurs fois à la porte de sa chambre. Enfin il émerge. Direction le centre commercial ouvert 24 h/24 pour faire le plein pour le pique-nique. J’en profite pour acheter quelques spécialités culinaires panaméennes. Sur le parking , nous retrouvons les autres qui sont venus nous chercher. Le temps de faire le plein d’essence pour le bateau et nous prenons le bus, Manou part en voiture. Dialadys (amie de Bladi) commande au chauffeur de bus de s’arrêter chez sa grand-mère !



Arrivé là-bas, et après avoir rempli le moteur, nous montons dans la bétaillère de l’oncle de Dialadys direction el rio. Là, le bateau nous attends. Nous fixons le moteur puis vamos a la playa. Nous zizaguons entre les racines immergées. Le rio s’élargit au fur et à mesure que nous nous rapprochons de l’océan. La traversée dure 1 h. Le soleil tape dur et je cache ma tête sous une serviette. Nous arrivons sur une plage. De l’autre côté : l’océan. Le sable est noir. Il y a des vagues (olas). Nous posons nos affaires à l’ombre des arbres et nous courrons nous jeter à l’eau.

Toute cette énergie dépensée, nous avons faim ! Pique-nique sous les arbres puis sieste.

Tout le monde émerge peu à peu. Les garçons partent explorer la plage. Guillaume et Vincent marchent sur l’eau (en fait un banc de sable). Oliv attrape tous les coups de soleil qu’il peut. Les filles discutent. Puis, tout le monde se réunit autour de Stéphanie qui nous fait la lecture du carnet de voyage d’Amélie. Rires.


C’est déjà l’heure de repartir. Nous remontons vers la plage des mangroves où nous avions débarqué. Nous faisons signe à un bateau pensant que c’est le nôtre. Mais, ce n’est pas le cas, le nôtre est plus loin de l’autre côté.
Dans le sable, il y a des petits trous au creux desquels se cachent des crabes. Nous retrouvons nos « marins ». La pêche a été bonne pour eux : 4 gros poissons au frais dans la glacière. La ballade de retour est longue et les coups de soleil chauffent. Des marins nous ont offert une sandia (pastèque) que nous partageons. Ça rafraîchit.
Le bateau se faufile entre les arbres. Nous apercevons toutes sortes d’oiseaux : martin pêcheur, ibis, grue, héron. Comme c’est marée basse, l’eau du fleuve est basse et le capitaine n’est pas sûr de pouvoir arriver à bon port car il y a trop peu de profondeur. Nous finissons donc à pied les derniers mètres jusqu’aux voitures. Nous sommes attaqués par des milliers de micro-moustiques.
La bétaillère nous ramène chez la grand-mère de Dialadys. Le temps pour Emmanuelle d’emmèner une partie de la troupe à l’arrêt de bus, on nous offre le café et des gâteaux à la farine de maïs+cannelle. On se tasse tous les 7 dans la voiture de Manou, direction David. Au passage, on laisse Dialadys au bus.

Arrivée à David. Nous jettons les garçons au terminal de bus. Oups ! ils n’ont même pas les clés de la maison de Mercedes…On suppose que Mercedes sera là et nous passons à autre chose. Il nous reste 30 minutes pour trouver quelques souvenirs du Panama. Manou ne se souvient plus de l’emplacement du magasin de chapeaux. Ah ! Le voilà ! Noémie et moi sortons de la voiture. En 5 min, nous avons acheté 3 chapeaux. Puis, direction la gare routière. Au passage, nous achetons des hamacs dans une petite boutique. Le bus nous emmène chez Mercedes y Ariel. En trois minutes nous sommes douchés, les bagages emballés direction le restaurant. Un câlin à Mercedes qui a enchanté notre séjour à David. L’émotion pointe son nez…



Nous mangeons dans un resto chinois. Mes crevettes sont périmées. Beurk ! Ma seule déception culinaire au Panama…mais pas avec de la nourriture panaméenne.
Il est l’heure de monter dans le bus. Tout le monde a les larmes aux yeux. Gros câlins aux mariés et vamos à Panama. La nuit est difficile. Il fait très très froid, le bus s’arrête souvent alors que c’est un express. Enfin je m’endors. Mais, à peine ai-je plonger dans le sommeil profond que nous voilà arriver.

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